La galería oficial de TETE



Bienvenue sur le seul musée officiel du net : la galerie de TETE ou autrement dit la galería. Elle est ouverte pour vous faire découvrir, grands et petits, les sélections des plus grands crus artistiques de la planète Mars, certaines vous laisseront réflechir, d'autres vous feront sourire, d'autres pleurer, d'autres sauter de joie, d'autres mourir sur place : démerdez-vous avec vos sentiments. Aussi nous interdisons toute dégradation du matériel ici présent (casse, grafitis, liquides..). Sur ce nous vous laissons regarder cette galerie GRATUITE.


Directeur et Maître : TETE

Conservateurs : Antoine Daniel [Pazuzu] - Nikolas Leloup [Skarn]

Ponctuateur : Maurice




Mais tout d'abord qui est TETE ?



Pour ceux que la NASA n'aurait pas encore informés TETE n'est autre qu'une entité martienne omnipotente dont les intentions restent inconnues à ce jour. Son nom "TETE" lui vient justement de son visage que l'on peut voir sur Mars (cf. photo ci-contre). Artiste incompri, TETE essaya deux fois d'entrer dans l'école des beaux arts en Allemagne au début du siècle, en vain.. Aujourd'hui son talent immense et quasi sans fin est mit à nu dans cette galerie d'arts.




La LLegada del Ovni



Un vibrant plaidoyer contre la guerre nucléaire et les ambitions de l'Homme. On y voit une ville détruite par les rayons létaux d'un engin extra-terrestre, réponse des puissances célestes face au comportement belliqueux des hommes envers leur émissaire, TETE, venu pacifiquement en simple observateur: ainsi l'homme n'est pas, loin s'en faut, la créature la plus puissante de l'Univers. Loin au-delà du carnage, au milieu un peu a droite, TETE observe la scène. Dualité des extraterrestres: puissance destructrice, sagesse. La puissance sans sagesse n'est rien, comme le prouve aussi la composition, particulièrement a chier (couleurs vives et souris qui débloque n'ont jamais fait bon ménage). Ainsi, ce tableau peut grossièrement être décomposé en deux scènes: le carnage, la fin, à gauche, et le renouveau, l'espoir, à droite. Le boeuf, métaphore de Bourvil, légèrement en retrait, analyse l'humour acide de la scène. La Vierge à l'Enfant, en-dessous de Bourvil, dépeint la fin des espérances humaines, par la mort du Messie (sa robe bleu océan, symbole de fécondité, est aussi la mort insondable rôdant dans les abysses), mise en parallèle avec l'homme étendu au sol les bras en croix tel le Christ. Le Ch3val, piétinant le Christ, c'est la toute-puissance de la Nature, qui reprend ses droits sur le Dieu des hommes, voués à la disparition de leur civilisation. La porteuse de lumière, au-dessus de la Pyramide (symbole déiste) tente de repousser vainement la Nature pour réinstaurer le règne du Dieu des hommes. Néanmoins, on remarquera que l'ovni est placé au-dessus de sa lumière, noyant l'espoir dans ses rayons verdâtres. La femme regardant vers le Ch3val, icône zoophile, c'est l'homme revenu à l'état de Nature, la fin de la Civilisation. La tour qui implose, et l'homme tendant les bras vers les étoiles, sont symbole de renouveau céleste: la tour-canon projette l'homme compréhensif et pacifique vers les étoiles, vers ses amis extraterrestres. Cet homme, c'est le musicien, inspiré par TETE, tel David Bowie ou iron Maiden: la guitare, en-dessous de lui, est son symbole.
En gros: faut pas faire chier TETE.

On pourrait objecter que c'est laid. En effet. Mais c'est le vrai visage de la Guerre.


La Extraña Realidad



L'étrange vérité est le nom de cette oeuvre littéralement traduite en français. En effet, une réalité que personne ne pouvait comprendre avant ce tableau : TETE est le bien. Le bien, car tout ce qui peut représenter le bien, ou presque, se trouve sur la partie gauche du tableau, c'est à dire la partie où TETE se trouve. Sur cette partie on peut voir un soleil radieux, dessiné d'une main de maître ; la femme au centre porte une magnifique aile angélique, de beaux yeux brillants et un large sourire de gentillesse se dessine admirablement sur son beau visage (nous pouvons voir aussi qu'elle porte un badge "Peace And Love"). Sur l'autre partie du dessin, la partie droite, c'est à dire la partie où TETE ne se trouve pas, on voit tous les ingrédients du mal : le sourire de gentillesse qui se trouvait sur le visage de la jeune femme est remplacé par un horrible rictus de perversion et de méchanceté, ses yeux sont illuminés d'une flamme pourpre signe d'ambition et de vanité (et d'une longue vie amoureuse pour les soviétiques.). L'aile d'ange a laissé place à une queue de diable prette à fouetter toutes les pauvres âmes qu'elle croisera. On peut aussi voir que le Peace and love a lui aussi été remplacé par une "horrible" croix gammée, à croire que cette femme est décidément bien schizophrène. Et enfin l'oréole dorée emplie de lumière sur l'image de gauche s'est transformée en une oreille satanique pointue.
En bref tout ce qu'est TETE est bien, tout ce qui n'est pas TETE est mal, tel est le message porté par "La Extraña Realidad".

Il faut aussi dire que cette oeuvre a été réalisé avec l'aide de Marc-Olivier Goebbels.


Perdida Juventud



Ce tableau récent, faisant partie de la période figurative du Maître (après sa période abstraite, sa période impressioniste et sa période de reproduction), est une brillante démonstration d'art engagé une fois encore. On y voit de jeunes personnes, dont la pauvreté se déduit facilement du mauvais état de leurs vêtements, apposer des graffitis sur un mur isolé.

Outre la représentation d'une jeunesse en quête d'identité, sans repère dans une société qui la délaisse, nous pouvons déduire de ce tableau une allégorie de l'artiste comme créateur transcendant. Ces jeunes personnes, vêtues de haillons, mal lavées, mal rasées, laides, sont néanmoins des artistes, qui laissent s'exprimer leur pensée grâce à la peinture sur la pierre. Bien entendu, la couleur rouge des graffitis n'est pas sans rappeler le sang. Un vrai artiste donne tout, au sens physique du terme, pour son oeuvre. La femme à droite observe la scène avec attention, montrant le pouvoir d'attraction quasi mystique de l'artiste sur tous. Le premier artiste, l'homme barbu accroupi (position humble, l'artiste sait qu'il n'est rien face à la grandeur et l'intemporalité de son oeuvre), est en plein travail. Le second, désignant les graffitis de la main à la femme de droite, semble l'inviter à prendre part à la création picturale elle aussi - pas de sexisme chez les véritables artistes. Sa position, juché sur une pierre tel David sur Goliath, exprime sa maîtrise du matériau. Le troisième artiste, un peu en retrait, nommé le "guette-condés", est muni d'un bâton, symbole de pouvoir. La nonchalance avec laquelle il s'appuie sur l'oeuvre dénote le lien étroit de l'artiste et de son oeuvre, qu'on pourrait rapprocher d'un lien familial. On remarquera que tous les hommes de cette scène sont tatoués, montrant un profond goût artistique qui leur fait prendre leur corps pour support.

Bien entendu, TETE figure lui aussi sur ce tableau, derrière les arbres (symbole de longévité et de sagesse: cette oeuvre défiera le temps), observe la scène de son regard impassible, tirant son inspiration de l'Art lui-même.